Don Quichotte et le philosophe

Le symbolisme qui se dégage de cet épisode du combat de Don Quichotte contre ce qu’il perçoit comme des géants est immense. En effet celui qui affronte les moulins à vent, possède le plus beau des trésors, la grandeur d’âme. Il a su conserver son âme d’enfant. Il aime la justice.

Il s’oppose aux puissances établies symbolisées par les moulins. Il ne craint pas d’affronter tête baissée sans hésiter, armé simplement de son courage, les dures réalités de ce monde comme l’injustice humaine, divine, cléricale, institutionnelle ou philosophique même si de cette aventure, il reviendra vaincu, blessé moralement ou physiquement. Rien ni personne ne pourra l’arrêter. Sa vie entière est consacrée à défendre la veuve et l’orphelin.

Ce qui m’amène à évoquer le côté chevaleresque de la philosophie. Défendre de nobles causes comme la liberté, l’égalité et la fraternité sont des devoirs pour le philosophe. Pour notre chevalier le duel est concret pour le philosophe il devient intellectuel et spirituel, une bataille de concepts qui l’amènent à devenir un chevalier de l’esprit. Le but de ce nouveau type de chevalier, son idéal suprême est de faire régner l’harmonie dans le monde, mais je crains qu’il se batte lui aussi contre les moulins à vent. Quant à notre héros, il est vaincu, tombe et se blesse, mais il se relève et poursuit son chemin, il continue sa quête le cœur plein d’espoir…

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