En 1078, les Turcs Seldjoukides délogent de Jérusalem les Fatimides qui y étaient installés depuis 970. Après une période de libre accès à Jérusalem pour les pèlerins, les Turcs massacrent la totalité de la population et imposent à la population chrétienne soumission, vexations et esclavage.
Le 27 novembre 1095, au cours du concile de Clermont qu’il a fait réunir, le pape Urbain II lance un appel à la croisade, et prêche pour secourir l’empereur byzantin et la libération de la terre sainte de Jérusalem. En échange de leur participation à la croisade, il promet le pardon de leurs péchés aux chevaliers qui iraient porter secours aux chrétiens d’orient.
Le royaume de France est divisé en comtés. Leur autonomie est importante et fragilise le pouvoir central du roi. Les chevaliers s’ennuient dans leur château. Pour se distraire, ils organisent des tournois, se réunissent à plusieurs et sèment le désordre autour d’eux. L’appel à la croisade permet de joindre au goût de l’aventure, l’esprit féodal et les préceptes chrétiens. Ils se rassemblent autour d’une cause juste à défendre : la libération des Lieux saints et des chrétiens orientaux. Une aubaine aussi pour le roi et le pape : fédérer le peuple autour d’une même cause à défendre.
Toujours intéressant de se replonger dans l’histoire avec une Grande…. heu… un Grand H ! 🙂
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