Voyage des templiers en Écosse : rêve ou réalité.

Démarrons sous l’empire romain, où l’Écosse ployait sous le joug des tribus pictes.

Puis vinrent s’installer des celtes d’Irlande qui fondèrent le royaume de Darialda.

Vers 843 le royaume de Darialda triompha et les pictes furent assimilés.

En 1124 le royaume d’Écosse est créé. Il était dirigé par 13 comtes issus de l’ancien royaume de Darialda. Le plus important était élu roi. Le sacre avait lieu à Scone et le trône du royaume était la fameuse pierre de Scone. Le nouveau monarque était assis sur cette pierre et investi des emblèmes de sa fonction : un sceptre et un manteau.

En 1286 Le roi d’Écosse Alexandre meurt sans laisser d’héritier.

En 1291 le roi Édouard d’Angleterre reçoit le mandat d’intervenir dans les affaires de l’Écosse.

En 1294 les Écossais se rebellent contre le nouveau gouvernement anglais. Ce sont les premières batailles toutes perdues par les Écossais.

En 1297 William Wallace lance le signal d’un soulèvement général.

En 1298 les Écossais sont battus à la bataille de Falfirk.

En 1306 un an avant l’arrestation des templiers, Robert Bruce comte de Carrick est excommunié. Il reste en désaccord avec la papauté pendant 12 ans.

Comme le pape avait cessé de le reconnaître, il était impossible à Rome de traiter avec lui ou d’imposer sa volonté sur ses terres.

Du coup la bulle papale contre les templiers n’avait plus cours en Écosse ou du moins dans les régions d’Écosse qui était sous le contrôle de Bruce et donc hors du giron de l’église.

Les templiers d’Irlande, d’Angleterre et de France se réfugient en Écosse. Ceux de France partirent de la Rochelle sur 18 vaisseaux de leur propre flotte, emportant les trésors du temple de Paris avec eux. 

En 1314 Les Écossais remportent leur première bataille contre les Anglais. La rencontre a lieu à Bannockburn. La légende associe les templiers à Robert Bruce. Des chevaliers au blanc manteau auraient participé à cette bataille et permis une victoire éclatante. Malheureusement les preuves attestant une présence templière manquent. Seules les tombes d’Argyll pourraient fournir une preuve convaincante : elles datent de la bonne époque et se situent dans la bonne région. On peut penser sans trop se tromper que des templiers trouvèrent refuge en Écosse dès 1307.  Le rêve de Robert Bruce était de créer un royaume uniquement celtique ce qui correspondait parfaitement à la mentalité templière. La fille de Robert Bruce épousa Walter le Stewart qui donna naissance à la dynastie des Stuarts.

À l’époque de Bruce, la tradition celtique, la mystique du graal et les valeurs templières avaient fusionné pour former un amalgame unique. L’image populaire fit d’eux : des mages, des devins ou des sorciers, des alchimistes, des sages, qui avaient percé le secret des arcanes mystérieux.

Pendant les 249 années suivantes l’Écosse reste un royaume indépendant ; Elle vit émerger un réseau complexe de familles qui servirait à la fois de dépositaire et de véhicule à l’esprit templier. Une authentique tradition templière survécut dans le pays grâce à ces familles et à la formation militaire qu’elles commanditèrent, la Garde écossaise qui de toutes les institutions néo-templières est la plus fidèle. Par le biais de cette Garde écossaise et des familles (Cockburn, Cunningham, Hamilton, Hay, Montgommery, Seton, Sinclair et Stuart) qui y mettaient leurs fils, une nouvelle énergie fut importée du continent. Cette énergie comportant différentes disciplines ésotériques ainsi que la maçonnerie et l’architecture allait se fondre aux vestiges de la tradition templière et lui insuffler une vie nouvelle. Des cendres du vieil ordre militaire et religieux, naîtra la franc-maçonnerie moderne.

En 1446 débute la construction de la chapelle de Rosslyn. À cette occasion des maçons et des artisans du continent furent embauchés. Des guildes de bâtisseurs professionnels se constituèrent dirigées par sir William Sinclair propriétaire du lieu. En 1475 les maçons d’Édimbourg reçurent une charte leur signifiant appartenir à la loge N°1 ou « Mary’s Chapel ». À partir de cette date d’autres loges essaimèrent dans la région.

Au début du 17ème siècle, les 2 pays furent réunis non par le fait d’une conquête, mais par un héritage. Jacques VI d’Écosse, monarque descendant des Stuarts devient Jacques Ier d’Angleterre. Il apporte avec lui l’héritage ésotérique de ses ancêtres. L’ancien glaive des templiers, la truelle des maîtres bâtisseurs et les armes des Stuarts étaient réunis. De multiples loges naissent et se consolident sur le territoire. Sous le patronage des Stuart, le collège invisible, devenu la Royal Society, le rosicrucianisme et la franc-maçonnerie ne font qu’un.

En 1685 sir Christopher Wren passe pour être le premier grand maître de la grande Loge de Londres. En tant que penseur et architecte, il constitue le lien entre la maçonnerie opérative et spéculative. (Grand incendie de Londres en 1666).

Les Stuarts règnent sur la Grande Bretagne jusqu’en 1714. Anne est la dernière reine de cette dynastie car elle meurt sans descendance directe. Le parlement recherche un successeur protestant. Il se tourne vers la famille de Hanovre (55ème rang dans l’ordre de succession). George de Hanovre devient roi. Les Stuarts s’exilent en France. On les appelle les Jacobites car le roi légitime aurait dû être Jacques II d’abord puis son fils Jacques III et son petit-fils Charles Edouard surnommé : « Bonnie prince Charlie ».

En 1717, Création de la grande loge d’Angleterre favorable à la lignée des Hanovre contre les loges écossaises favorables à la cause des Stuarts. Lignée légitime depuis le XIV ème siècle.

En 1720, arrivée de la franc-maçonnerie anglaise à Bordeaux en France par des marins.

En 1725, création à Paris de la première loge française constituée par des familles écossaises exilées.

En 1729, les loges françaises foisonnent au sein d’une structure maçonnique spécifiquement jacobite. Pour ne pas être en reste la grande loge d’Angleterre établie ses propres filiales. Rivalité des 2 camps, mais le système jacobite prit peu à peu le dessus.

En 1736, le chevalier Ramsay prononce un discours développant l’idée d’une origine chevaleresque de la franc-maçonnerie.

Si les templiers sont morts depuis longtemps, leur esprit demeure vivant, lumineux, dans le cœur des gens purs. À nous de continuer leur quête : rendre un monde plus juste où la vie peut s’épanouir en pleine harmonie !

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